La forêt congolaise, ce poumon vert vital pour l’équilibre climatique mondial, est aujourd’hui menacée par une crise silencieuse : l’érosion des terres ancestrales des peuples autochtones. Comment protéger la biodiversité sans sauvegarder les espaces où elle s’épanouit depuis des millénaires ? C’est cette question urgente que la ministre de l’Environnement, Marie Nyange, a portée avec force devant la communauté internationale lors de la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations unies à New York.
Dans une intervention percutante, Marie Nyange a sonné l’alarme sur la nécessité absolue de préserver les terres des peuples autochtones en République Démocratique du Congo. Sa voix a résonné dans l’enceinte prestigieuse de l’ONU, rappelant que la protection de ces espaces fonciers n’est pas qu’une question de justice sociale, mais un impératif écologique. La ministre a insisté sur le lien indéniable entre la sauvegarde des territoires ancestraux et la conservation de la riche biodiversité congolaise. Les forêts, véritables cathédrales vertes, ne peuvent survivre sans les gardiens qui les habitent depuis des siècles.
Marie Nyange a annoncé une avancée majeure : la loi sur l’aménagement du territoire, actuellement en cours d’élaboration en RDC, intégrera spécifiquement la protection des espaces fonciers des peuples autochtones. Cette loi sur l’aménagement du territoire Congo représente une révolution dans la politique forestière RDC, offrant un cadre juridique robuste pour contrer les menaces qui pèsent sur ces terres. « Désormais, l’aménagement du territoire tiendra compte de la nécessité de préserver leurs terres », a-t-elle affirmé, soulignant que cette mesure est un grand avantage pour les communautés locales. Préserver les territoires, c’est aussi préserver la biodiversité, a-t-elle martelé, dans un plaidoyer qui résonne comme un cri d’espoir pour l’avenir de la planète.
Mais au-delà des annonces, la ministre a rassuré sur la mise en œuvre effective de cette loi. Il ne s’agit pas d’une simple promesse, mais d’un engagement ferme pour que les peuples autochtones Congo puissent réellement bénéficier de ces protections. Marie Nyange ONU environnement a mis en avant la valorisation des savoirs millénaires détenus par ces communautés, des connaissances indispensables pour une gestion durable des écosystèmes. Comment ignorer l’expertise de ceux qui vivent en symbiose avec la nature depuis des générations ?
La politique forestière RDC évolue également, avec d’autres initiatives comme la réforme foncière, visant à faciliter l’intégration des peuples autochtones et des communautés locales comme acteurs clés. Ces mesures sont cruciales pour renforcer la protection terres autochtones RDC, souvent marginalisées dans les décisions environnementales. La forêt congolaise, asphyxiée par la déforestation et l’exploitation illégale, a besoin de ses protecteurs ancestraux pour retrouver son équilibre.
En conclusion, l’intervention de Marie Nyange marque un tournant dans la reconnaissance des droits des peuples autochtones et leur rôle central dans la préservation de l’environnement. La loi sur l’aménagement du territoire, si elle est appliquée avec rigueur, pourrait devenir un modèle pour toute l’Afrique. Mais le temps presse : chaque hectare de terre perdu est une blessure infligée à la biodiversité. La communauté internationale doit soutenir ces efforts, car protéger les terres autochtones, c’est protéger l’avenir de tous.
Article Ecrit par Miché Mikito
Source: radiookapi.net