La province de Lomami, en République Démocratique du Congo, fait face à une crise sanitaire sans précédent en cette année 2024, avec la résurgence simultanée de trois épidémies redoutables : le Mpox, communément appelé variole du singe, la rougeole et le choléra. Cette triple épidémie Congo a été officiellement confirmée par le conseil des ministres provinciaux lors d’une réunion tenue récemment, soulignant l’urgence de la situation. Comment une région peut-elle être frappée par tant de menaces à la fois ? Les autorités sanitaires sont sur le pied de guerre pour contenir la propagation, mais la population doit également jouer son rôle en adoptant des comportements préventifs.
Le épidémie Mpox Lomami est actuellement la plus répandue, avec plus de 900 cas suspects notifiés depuis le début de l’année, dont 51 confirmés par les tests de laboratoire. Le Mpox, une maladie virale qui se transmet par contact direct avec des animaux infectés ou des personnes, provoque des symptômes tels que de la fièvre, des éruptions cutanées et des ganglions enflés. Imaginez cette maladie comme un feu de brousse qui se propage rapidement si les mesures d’hygiène ne sont pas respectées. Les zones les plus touchées incluent Kabinda, Ludimbi Muakula, et d’autres localités, où les cas confirmés s’accumulent. Heureusement, aucun décès n’a été signalé pour le Mpox à ce jour, mais la vigilance reste de mise, car cette maladie peut entraîner des complications graves chez les personnes immunodéprimées.
Parallèlement, la rougeole province Lomami continue de cibler principalement les enfants, avec 221 cas enregistrés, dont huit confirmés par l’Institut national de recherche biomédicale (INRB). La rougeole, hautement contagieuse, se manifeste par de la toux, de la fièvre et des éruptions cutanées. Pourquoi les enfants sont-ils si vulnérables ? Leur système immunitaire encore immature les expose davantage, surtout dans les régions où la couverture vaccinale est insuffisante. Aucun décès n’a été rapporté non plus pour la rougeole, ce qui est une lueur d’espoir, mais cela ne doit pas conduire à la complaisance. La prévention par la vaccination et l’hygiène est cruciale pour éviter une escalade.
En revanche, la situation du choléra RDC 2024 est bien plus dramatique, avec 291 cas recensés et 28 décès confirmés. Le choléra, une infection diarrhéique aiguë causée par la consommation d’eau ou d’aliments contaminés, sévit dans des zones de santé comme Mulumba, Kalambayi Kabanga et Ngandanjika. Cette maladie peut tuer en quelques heures si elle n’est pas traitée rapidement, en raison de la déshydratation sévère qu’elle provoque. Les chiffres des décès soulignent l’urgence d’agir : comment éviter que cette épidémie ne s’étende ? La réponse réside dans l’accès à l’eau potable et l’assainissement, des défis majeurs dans cette région.
Face à cette santé publique RDC en péril, le porte-parole du gouvernement provincial, Joseph Kabobo, a lancé un appel pressant à la population. Les recommandations incluent le lavage régulier des mains avec du savon, la consommation exclusive d’eau bouillie ou traitée, l’évitement des attroupements en cas de symptômes, et la consultation immédiate d’un centre de santé en cas de malaise. Ces gestes simples, semblables à des boucliers contre les maladies, peuvent sauver des vies. Les autorités travaillent également à renforcer la surveillance épidémiologique et les campagnes de sensibilisation.
En conclusion, cette triple épidémie à Lomami sert de rappel brutal sur l’importance de la prévention en matière de santé. Alors que le monde lutte contre diverses crises, des régions comme la RDC doivent faire face à des défis sanitaires complexes. En suivant les conseils des experts et en restant vigilants, les citoyens peuvent contribuer à freiner la propagation. La solidarité communautaire et l’action gouvernementale sont essentielles pour surmonter cette épreuve et bâtir un avenir plus sain.
Article Ecrit par Amissi G
Source: radiookapi.net