Entre les murs vibrants du Centre Culturel Congolais à Kinshasa, une nuit historique s’est écrite le 15 septembre 2025. La première édition des Mwinda Awards a illuminé la scène culturelle congolaise de ses feux croisés, célébrant l’excellence et la créativité sous toutes ses formes. Comme des étoiles guidant le chemin, les lauréats ont incarné la diversité foisonnante d’un patrimoine artistique en perpétuel renouvellement.
Comment ne pas être saisi par la grâce avec laquelle Barbara Kanam a reçu le Mwinda du Leadership Féminin ? Son parcours, semblable à une mélodie persistante, résonne bien au-delà des scènes de spectacle. Elle incarne cette voix féminine qui porte les combats et les espérances, transformant chaque note en manifeste pour l’émancipation. Son aura dépasse le simple statut d’artiste pour toucher à l’essence même du leadership inspirant.
La rumba, cette âme dansante du Congo, a trouvé son héraut en la personne d’Héritier Wata. Le Mwinda de la Rumba couronne non seulement un talent musical exceptionnel, mais surtout un gardien de la mémoire collective. Ses compositions, tel un fleuve nourri de multiples affluents, charrient les héritages du passé tout en irriguant les terres fertiles de la modernité. N’est-ce pas là le propre des grandes œuvres que de dialoguer avec le temps ?
L’art visuel congolais brille de mille feux grâce à Chéri Samba, honoré du titre d’Ambassadeur Culturel. Ses toiles ne se contentent pas de représenter le monde ; elles le questionnent, le transforment, l’enchâssent dans des narratives où le politique et le poétique s’entremêlent. Chaque coup de pinceau devient alors un acte de résistance et de célébration simultanée.
La littérature n’est pas en reste avec Richard Ali, dont la plume acérée et généreuse a mérité le Mwinda des Lettres. Ses mots tissent des ponts entre les rives du réel et de l’imaginaire, offrant aux lecteurs congolais et au-delà des territoires narratifs où se reinventent les identités. La puissance évocatrice de ses récits rappelle que les histoires sont les gardiennes de nos mémoires.
L’entrepreneuriat et la gouvernance trouvent également leurs champions en la personne de Don Israël Hubert Mbuyi et Henri Kalama Akulez. Leurs parcours démontrent que la créativité congolaise s’exprime avec autant de force dans les arts que dans l’innovation économique et sociale. Le Mwinda de la Bonne Gouvernance souligne l’importance d’une vision éthique et progressiste pour construire l’avenir.
Cette cérémonie des Mwinda Awards 2025 transcende la simple remise de prix. Elle constitue un moment de reconnaissance collective, un miroir tendu vers les multiples facettes de l’excellence congolaise. Les lauréats, tels des phares, illuminent les chemins de la création et inspirent les générations futures à poursuivre cette quête de beauté et de meaning.
Quelle portée pour ces distinctions dans le paysage culturel congolais ? Elles matérialisent une reconnaissance institutionnelle longtemps attendue, offrant aux artistes et créateurs une plateforme de visibilité essentielle. Les Mwinda Awards s’inscrivent désormais comme un rendez-vous incontournable, célébrant la vitalité d’une scène culturelle en constante effervescence.
Article Ecrit par Yvan Ilunga
Source: Eventsrdc
