Sept années d’angoisse ont pris fin jeudi 11 septembre pour vingt anciens otages de la LRA. Leur réunification avec leurs familles dans le Bas-Uelé marque un moment historique pour la communauté locale. L’ONG Action pour la Promotion Rurale (APRU) a orchestré ce retour tant attendu.
Parmi les rapatriés figurent neuf femmes et onze enfants, tous victimes des exactions de la LRA. Quatre femmes sont originaires de Banda, quatre autres de Dungu, et une de Faradje. Leur calvaire avait commencé en 2018 lors de leur enlèvement et transfert forcé en Ouganda.
Comment ont-ils survécu à ces années de captivité ? Leur démobilisation récente a permis à l’APRU d’intervenir. L’organisation a mené un plaidoyer intense auprès des gouvernements concernés pour faciliter ce rapatriement RDC-Ouganda.
La prise en charge s’est effectuée à la frontière par l’ONG Invisible Children, mandatée par Pax Pays-Bas. Jean-Claude Malitano, coordonnateur d’APRU, a souligné l’aspect festif de cette réunification. « Toute la communauté a partagé ce moment de joie », a-t-il affirmé.
Cette opération de libération d’otages LRA démontre l’efficacité de la collaboration entre organisations humanitaires. Le processus de démobilisation LRA en RDC continue de porter ses fruits, offrant un espoir aux nombreuses familles encore en attente.
Le Bas-Uelé respire aujourd’hui un peu mieux. Mais combien d’autres attendent encore leur libération ? La question reste posée alors que les efforts de pacification se poursuivent dans la région.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: radiookapi.net