Dans un contexte où la République démocratique du Congo multiplie les efforts pour son développement socio-économique, une question cruciale persiste : quelle place réelle occupent les femmes congolaises dans cette dynamique de transformation nationale ? La réponse semble partiellement esquissée lors de la rencontre, ce mardi 20 août, entre la ministre du Genre, Famille et Enfant, Micheline Ombae Kalama, et une délégation de l’ONU Femmes dirigée par Arlette Mvondo, représentante-pays intérimaire.
Les échanges, nourris et substantiels, ont porté sur les mécanismes concrets à mettre en place pour permettre aux femmes de participer activement à la vie politique, économique et sociale du pays. Comment, en effet, envisager une croissance inclusive sans la contribution entière de la moitié de la population ? L’autonomisation des femmes n’est pas qu’une affaire de justice sociale ; c’est un impératif stratégique pour la stabilité et la prospérité de la nation.
Arlette Mvondo a insisté sur l’importance d’actions tangibles : « Notre accompagnement repose sur des initiatives qui renforcent les cadres juridiques, améliorent la coordination institutionnelle et soutiennent des programmes transformateurs pour le quotidien des femmes ». Un message clair qui rappelle que l’appui de l’agence onusienne se veut à la fois technique et financier, visant des impacts durables.
De son côté, la ministre Ombae Kalama a réaffirmé que l’émancipation féminine constitue un pilier central de la vision gouvernementale. Elle a souligné la nécessité de traduire les engagements en résultats palpables, sur le terrain, là où les défis restent immenses. Car derrière les discours, que vivent réellement les femmes congolaises ? Quelles opportunités leur sont offertes pour briser les plafonds de verre et contribuer pleinement à l’édification nationale ?
Cette collaboration entre le gouvernement et l’ONU Femmes dépasse le simple partenariat institutionnel. Elle symbolise une volonté partagée de placer la femme au cœur du processus de développement de la RDC. Un pays peut-il véritablement prospérer en marginalisant une partie essentielle de sa force vive ? La réponse, évidente, appelle à une mobilisation générale.
L’égalité des genres en RDC n’est pas qu’un idéal ; c’est une condition sine qua non pour un avenir radieux. Les discussions de ce 20 août ouvrent ainsi une perspective encourageante, mais les attentes restent élevées. La route est longue, mais chaque pas compte.
Article Ecrit par Chloé Kasong
Source: Actualite.cd