Kolwezi a vibré ce samedi 16 août 2025 d’une ferveur inédite ! Loin du tumulte minier, la cité du cobalt a célébré l’épopée footballistique du Club Sportif Manika. L’Assemblée Générale s’est transformée en ovation triomphale pour saluer une saison record Ligue 1 en Linafoot D2 Kolwezi. Qui aurait cru qu’un exercice comptable deviendrait un hymne à la gloire sportive ?
Les chiffres donnent le vertige : 22 victoires, 3 défaites, 5 nuls. Une défense de fer n’ayant encaissé que 15 buts en 30 rencontres ! Les attaquants rivaux se sont brisés sur ce rempart impénétrable comme des vagues contre une falaise. Cette domination statistique, proprement pharaonique, dessine le portrait d’un souverain régnant sans partage sur la D2. Les supporters, électrisés, ont envahi la salle du Collibri Inn, incapables de contenir leur fierté devant cette métamorphose.
Au cœur de cette saga, un homme tient sa promesse avec la précision d’un métronome : Michel Kanyimbu football. « Je n’échoue jamais », avait lancé le président lors de sa prise de fonction. Des paroles alors accueillies avec scepticisme, aujourd’hui érigées en prophétie accomplie. Son conseiller l’a clamé haut et fort : « Il nous avait promis la Ligue 1, il nous y a menés. » L’assistance, en délire, a salué ce rare dirigeant tenant parole dans un pays où les engagements s’évaporent souvent comme rosée au soleil.
Le bilan chiffré présenté par le secrétaire général a sonné comme une marche triomphale. Chaque victoire évoquée résonnait comme un coup de tonnerre dans la savane katangaise. « Aucune raison que Manika manque à la Ligue 1 », a-t-il asséné, déclenchant une standing ovation. Cette CS Manika promotion n’est pas le fruit du hasard, mais d’une stratégie implacable. Le club a gouverné le championnat avec l’autorité d’un mwami, combinant fermeté défensive et ruse offensive.
Derrière cette ascension fulgurante, un investissement massif : 437 000$ débloqués par Michel Kanyimbu. Une somme colossale qui soulève des interrogations, mais que le président présente comme un sacrifice nécessaire. « J’ai cassé ma tirelire », affirme-t-il avec un sourire entendu. Car dans le football moderne, les victoires s’achètent autant qu’elles se gagnent sur le terrain. Cet argent, nerf de la guerre, a été le carburant d’une machine bien huilée.
La montée n’est qu’un tremplin pour les Mbigwas affamés ! Leur entrée en Ligue 1 se fera en conquérants, pas en figurants. Michel Kanyimbu l’a martelé : Kolwezi doit devenir une capitale sportive, pas seulement minière. Les ambitions sont claires comme l’eau du lac Tshangalele : s’imposer durablement, défier les géants, rafler des trophées. Le CS Manika arrive dans l’élite avec des crocs acérés et l’intention de mordre au plus haut de la hiérarchie.
Cette saison restera dans les annales comme diaboliquement angélique : diabolique par son écrasante domination, angélique par l’élégance de son jeu. Kolwezi exporte désormais de la gloire footballistique autant que du cobalt. Les promesses sont tenues, les chiffres parlent d’eux-mêmes. La suite s’écrira sur les pelouses sacrées de Ligue 1, mais une certitude s’impose déjà : quand ambition et talent fusionnent à Kolwezi, cela donne une alchimie plus précieuse que tous les minerais du Katanga.
Article Ecrit par Miché Mikito
Source: footrdc.com
