Le nouveau ministre des Droits humains en RDC, Samuel Mbemba, a officiellement pris ses fonctions ce mercredi 13 août lors d’une cérémonie solennelle à Kinshasa. Dès son entrée en poste, il a formulé un engagement sans équivoque : garantir le respect intégral des textes légaux régissant la protection des personnes et de leurs biens sur l’ensemble du territoire congolais. Cette déclaration, prononcée devant les représentants institutionnels, marque une orientation ferme vers le renforcement du cadre juridique national.
Dans son allocution, le ministre Mbemba a insisté sur l’impératif de redonner voix et dignité aux populations les plus démunies, spécifiquement désignées comme appartenant à la « classe prolétaire » de la société congolaise. Il a souligné que ces catégories vulnérables, longtemps marginalisées, constitueraient la priorité absolue de son mandat. Une attention particulière a été portée aux travailleurs du secteur privé, régulièrement confrontés à des conditions socio-économiques précaires et à des violations systématiques de leurs droits fondamentaux.
L’engagement de Samuel Mbemba s’appuie sur une application rigoureuse des dispositifs légaux existants, notamment ceux relatifs à la protection des biens et à la sécurité des individus. Le ministre a rappelé que les agents et employés du secteur privé, souvent exposés à des difficultés structurelles, bénéficieraient d’une surveillance accrue quant au respect des conventions collectives et des normes du travail. Cette approche vise à corriger les dysfonctionnements persistants observés dans divers secteurs d’activité.
La question se pose désormais : quelles mesures concrètes seront déployées pour transformer ces engagements en actions tangibles ? Le ministre a indiqué que des audits seraient menés pour évaluer l’effectivité des mécanismes de protection actuels, tandis que des cellules de veille seraient instaurées dans les provinces les plus touchées par les abus. Les textes légaux en matière de protection des biens, jugés parfois inopérants, feront l’objet d’une révision approfondie afin d’en renforcer la portée exécutoire.
Les observateurs notent que cette prise de position intervient dans un contexte où les violations des droits des travailleurs en RDC défrayent régulièrement la chronique. Le secteur minier, l’agriculture et les services sont pointés du doigt pour leurs pratiques souvent non conformes aux standards internationaux. Le ministre Mbemba a explicitement mentionné que des sanctions administratives et judiciaires seraient appliquées sans complaisance contre les employeurs contrevenants.
Dans sa déclaration accessible via un enregistrement audio officiel, Samuel Mbemba a réaffirmé sa détermination à placer la dignité humaine au cœur des politiques publiques. « La protection des personnes vulnérables n’est pas une option, mais une obligation constitutionnelle », a-t-il martelé, appelant à une mobilisation collective des acteurs étatiques et sociaux. Les prochaines semaines devraient voir la présentation d’un plan d’action détaillé, incluant des réformes législatives ciblées et des partenariats avec les organisations de défense des droits humains.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: radiookapi.net