La commune de N’sele, à Kinshasa, subit une recrudescence alarmante de l’insécurité nocturne. Des bandes criminelles armées terrorisent les habitants durant la nuit. Le bourgmestre Franck Mbo tire la sonnette d’alarme et exige un renforcement immédiat des patrouilles policières en RDC.
Selon l’édile, ces criminels organisés opèrent avec des armes à feu, des marteaux et des machettes. Ils commettent des vols violents, des viols et des meurtres presque quotidiennement. “Nous recevons de nombreux appels signalant des activités criminelles nocturnes”, révèle le bourgmestre Franck Mbo, visiblement accablé par la situation.
Comment expliquer cette vague soudaine de violence ? Le premier magistrat de N’sele attribue clairement cette insécurité à la récente libération massive de prisonniers. “Depuis cet événement, l’insécurité est en nette progression”, déplore-t-il. Les vols de motos se multiplient, les motards sont sauvagement assassinés, et la majorité des quartiers sont touchés.
Face à cette crise sécuritaire à N’sele, Franck Mbo lance un appel pressant aux autorités. “Je sollicite l’intervention des instances compétentes pour obtenir davantage d’effectifs policiers. Des patrouilles nocturnes régulières sont indispensables pour permettre à notre population de dormir en paix”, plaide-t-il. Une demande qui résonne comme une urgence vitale pour des milliers d’habitants.
Les patrouilles policières actuelles semblent manifestement insuffisantes pour contrer cette criminalité galopante. La situation décrite par le bourgmestre peint le tableau d’une commune en état de siège nocturne. Des questions cruciales se posent : jusqu’où montera le bilan macabre avant une réaction à la hauteur ? Quelles mesures concrètes seront prises pour protéger les Kinois ?
Cette insécurité à Kinshasa, particulièrement concentrée dans N’sele, révèle une faille inquiétante dans le dispositif sécuritaire. Les résidents vivent désormais dans la peur permanente dès la tombée de la nuit. Les témoignages recueillis par notre rédaction confirment l’ampleur du phénomène : des familles entières barricadées, des commerces fermés avant le crépuscule, une paralysie économique nocturne.
La libération massive de prisonniers, évoquée comme cause principale par le bourgmestre Franck Mbo, interroge sur les mécanismes de réinsertion. Cette mesure aurait-elle été accompagnée de dispositifs de suivi adaptés ? L’absence de réponse à cette question alimente l’inquiétude légitime des citoyens.
Les autorités provinciales et nationales se trouvent désormais interpellées sur cette crise sécuritaire. Le renforcement des patrouilles policières en RDC dans cette zone spécifique apparaît comme une nécessité immédiate. Sans action rapide, la situation pourrait dégénérer en véritable crise humanitaire locale.
Entre-temps, les habitants de N’sele continuent de vivre un cauchemar éveillé chaque nuit. L’appel du bourgmestre Franck Mbo représente leur dernier espoir d’une vie normale retrouvée. L’urgence commande une réponse sans délai des forces de l’ordre et des décideurs politiques.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: radiookapi.net