Le football congolais plonge dans une nouvelle tourmente ! Trois clubs – Dibumba de Tshikapa, Saint Luc de Kananga et FC Robi de Kinshasa – viennent de déclarer la guerre à la LINAFOOT. Dans un mémorandum explosif adressé à la présidente du comité de normalisation de la FECOFA, ces équipes fulminent contre l’arrêt brutal des play-offs de Ligue 2. Un coup de sifflet final prématuré qu’ils qualifient sans détour d’« injuste et incohérent ». La protestation des clubs football RDC prend ici une ampleur inédite, jetant une ombre sur la gestion du championnat.
Imaginez l’amertume ! Ces formations ont mobilisé des ressources colossales – logistique implacable, finances tendues à l’extrême – pour honorer le calendrier établi. Certaines ont même déjà livré deux batailles sur le terrain, croyant en la parole des instances. Et voilà que la LINAFOOT stoppe net l’ascenseur vers l’élite. Dans leur réquisitoire signé ce 22 juillet, les dirigeants lancent un ultimatum cinglant : reprendre les play-offs Ligue 2 d’ici au 31 juillet… ou accorder la montée directe aux deux premiers de chaque sous-poule. Sinon ? La menace est claire comme un carton rouge : ils brandissent l’arme de la justice sportive Congo. Un recours qui pourrait enflammer davantage le conflit FECOFA.
Cette révolte n’est pas sans rappeler l’incendie qui couve en Ligue 1. Le TP Mazembe, par la voix du Tribunal Arbitral du Sport (TAS), a déjà forcé la FECOFA à ordonner la reprise du championnat avant la fin juillet. L’organe faîtier a transmis la pression à la LINAFOOT, exigeant un nouveau calendrier dans l’urgence. Mais la réponse fuse, cinglante : impossible de relancer la machine ! Les obstacles ? Un triptyque infernal : contraintes logistiques paralysantes, absence de dérogation ministérielle cruciale, et joueurs déjà libérés par les clubs. L’arrêt championnat LINAFOOT semble donc plongé dans un bourbier administratif sans issue.
Qui paiera l’addition de ce chaos ? Les clubs de Ligue 2, eux, refusent d’être les sacrifiés. Leur investissement s’évapore comme un ballon dégonflé. Leur colère monte comme une ovation dans une enceinte comble. Et cette fois, ils sont prêts à en découdre hors du terrain. La justice sportive guette, prête à arbitrer ce match où les règles du jeu semblent bafouées. La FECOFA se retrouve dos au mur, écartelée entre décisions du TAS et révolte des clubs. Peut-elle encore éviter le penalty institutionnel ?
Cette crise ouvre un dangereux précédent. Le football congolais, assoiffé de stabilité, voit ses fondations trembler. Les play-offs Ligue 2, censés être un tremplin, se transforment en champ de mines. Les petits clubs osent défier les géants administratifs. Entre menaces et blocages, l’arbitre final pourrait bien être un tribunal. La RDC retient son souffle : le football national survivra-t-il à cette tempête ? Une chose est sûre : le coup d’envoi des batailles juridiques a déjà été donné.
Article Ecrit par Miché Mikito
Source: radiookapi.net