Dans un coup de tonnerre artistique, la scène musicale congolaise et internationale vibre aux déclarations sans concession de Gims. L’artiste, né de la terre fertile de la RDC, a posé un pavé dans la mare en s’érigeant sans ambages comme le ‘meilleur artiste de tous les temps’. Une autoproclamation qui fuse comme une mélodie enivrante, portée par une carrière aussi brillante qu’ininterrompue depuis 2010. Mais cette voix de velours cache-t-elle une vérité d’airain ou le rêve flamboyant d’un génie musical ?
Lors d’un entretien récent avec Loïc Bourget, le titan des charts a déroulé son credo avec la précision d’un métronome : « Je ne prends pas de vacances depuis 2010. Je remets ma ceinture en jeu chaque vendredi ». Cette comparaison sportive n’est pas fortuite – Gims se mesure au phénomène Cristiano Ronaldo, symbole de longévité et de domination écrasante. Comme le footballeur, l’artiste congolais campe sur ses positions face aux jeunes pousses : « Peu importe l’époque, il reste au-dessus. Le plus fort ». Une affirmation qui résonne comme un refrain entêtant dans l’industrie musicale.
Les chiffres, ces notes sèches de la réalité, semblent lui donner raison. Imaginez : plus de 8 millions d’albums écoulés, une pluie de disques de diamant, et des titres comme « Bella » ou « Sapés comme jamais » transformés en hymnes générationnels. Sur Spotify, Deezer ou Apple Music, son empire numérique ne connaît pas de trêve. Cette hégémonie, Gims la revendique avec une ferveur presque mystique : « J’aime montrer que peu importe l’époque, je suis le meilleur. Il n’y a personne plus fort que moi ». Une déclaration qui fuse comme un solo de guitare électrique dans le silence complice d’un studio.
Mais l’artiste ne se contente pas de mots. Sa tournée 2025, véritable marathon de 82 concerts en six mois, est son arme ultime. Avec trois dates phares à Paris La Défense Arena, cette odyssée musicale ressemble à un défi lancé à l’univers. Peut-on vraiment douter d’un homme prêt à enchaîner les performances comme un boxeur monte au ring ? Son discours, brut et sans filtre, épouse les courbes d’une carrière sans faux-semblants : « Je suis le numéro un sur toutes les plateformes. Qu’est-ce que je dois faire de plus ? ». La question, lancinante, plane comme une note tenue dans l’air du temps.
Dans les ruelles animées de Kinshasa comme sur les scènes européennes, cette autoproclamation fait grincer quelques dents tout en soulevant des vivats d’admiration. Car Gims, fils du Congo, porte plus qu’une couronne : il incarne la ténacité d’une génération d’artistes congolais qui transforment l’essai en records inédits. Ses 15 années de labeur incessant tissent la trame d’un héritage où chaque accord résonne comme un coup de marteau sur l’enclume de la postérité.
Alors, provocation géniale ou vérité incontestable ? Le débat s’embrase sur les réseaux sociaux tandis que sa tournée européenne s’annonce comme le tribunal ultime. Une chose est sûre : en mêlant l’audace du verbe à la puissance des chiffres, Gims compose une symphonie qui défie les époques. Et si cet été 2025 s’annonce brûlant, c’est aussi parce que le roi du flow a décidé d’y mettre le feu.
Article Ecrit par Yvan Ilunga
Source: Eventsrdc