Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont procédé à l’arrestation de plusieurs officiers supérieurs pour manquements graves à la discipline militaire. Cette opération d’envergure, confirmée officiellement par l’état-major général via ses canaux de communication, marque un tournant dans la gestion des déviances au sein de l’institution.
Le général Sylvain Ekenge, porte-parole des FARDC, a livré des précisions lors d’une déclaration solennelle diffusée sur la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC). « Chaque officier interpellé a commis individuellement des actes contraires à la loi ou au règlement militaire », a-t-il affirmé, excluant toute dimension communautaire ou linguistique dans ces violations. Mais quelles conséquences pour ces comportements isolés ? La justice militaire a déjà saisi les dossiers.
Le porte-parole a rappelé avec fermeté les valeurs cardinales attendues des cadres de l’armée : « Un officier incarne des caractéristiques et des valeurs spécifiques. Le non-respect de ces principes déclenche systématiquement l’intervention de la justice militaire RDC ». Cette prise de position intervient dans un contexte où les manquements au sein de l’armée congolaise défrayent régulièrement la chronique.
Fait notable, le général Ekenge a dénoncé avec vigueur l’attitude contradictoire de certains acteurs politiques et de la société civile : « Ces mêmes qui critiquent la trahison ou l’infiltration crient aujourd’hui face aux arrestations. Ils inoculent un venin divisionniste dans nos rangs ». Un constat sévère qui soulève une question cruciale : les pressions externes peuvent-elles compromettre l’assainissement des FARDC ?
Le porte-parole a martelé le caractère structuré et déterminé de l’institution face aux dérives : « Notre organisation agit avec méthode. Dès qu’un problème est identifié, nous intervenons sans délai ». Cette opération d’arrestation d’officiers FARDC illustre la volonté affichée de restaurer une discipline militaire rigoureuse en RDC.
Les procédures judiciaires sont désormais engagées contre les militaires concernés. La justice militaire RDC devra trancher sur la gravité des manquements, pouvant aller jusqu’à des peines exemplaires. Cette initiative du haut commandement envoie un signal sans équivoque : aucune compromission n’est tolérée dans la défense nationale. La cohésion des forces armées et l’honneur de l’uniforme demeurent des priorités absolues.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: radiookapi.net
