Dans l’écrin feutré du Centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa, une atmosphère studieuse régnait ce jeudi 3 juillet. Autour de Mussa Mupasa, auteur visionnaire et guide spirituel, universitaires, passionnés de lecture et âmes curieuses se pressaient, avides de percer les mystères de la productivité relationnelle. L’atelier relations humaines, baptisé « Réussir ses relations », se transformait en laboratoire vivant où s’expérimentait l’alchimie des connexions authentiques.
D’entrée de jeu, Mussa Mupasa posa un postulat fondamental : « Nul ne peut triompher solitaire dans l’arène de l’existence ». Sa voix, calme mais empreinte d’une conviction inébranlable, dessinait les contours d’un développement personnel Congo intrinsèquement lié à la qualité de nos interactions. Pour lui, la communication relationnelle constitue le socle primordial, le souffle vital qui anime toute rencontre humaine. Comme un orfèvre examinant un diamant brut, il enseigna que chaque lien doit être éprouvé pour en révéler la valeur réelle.
« Je m’attends à ce que leurs relations produisent déjà de bons résultats, à condition de mettre en pratique les recommandations données. Ce ne sont pas que des théories. Ce sont des choses à notre portée »
Trois piliers émergèrent de sa sagesse pratique, véritables colonnes du temple relationnel : l’attraction naturelle ce magnétisme inexplicable qui noue les destins ; le caractère, ces valeurs profondes qui fondent la confiance ; et la compétence, ce critère essentiel trop souvent négligé dans nos choix affectifs ou professionnels. Son discours, ponctué de métaphores lumineuses, transformait l’abstrait en conseils palpables, offrant aux participants une boussole pour naviguer les océans tumultueux des relations.
Parmi l’assistance, Nikson Musudi, panafricaniste convaincu, trouvait dans ces enseignements un écho à ses combats : « En tant que panafricaniste, je suis appelé à appliquer ces principes. Je dois être sélectif dans mes choix, car mon développement dépend de la qualité de mes relations ». Cette résonance collective illustrait combien l’atelier relations humaines touchait aux fibres intimes de l’identité congolaise contemporaine.
Mussa Mupasa, qui se présente comme serviteur de Dieu et éternel étudiant de la sagesse, clôtura cette session en annonçant un nouveau rendez-vous pour le 7 août. Dans son sillage, il laisse son ouvrage phare « Vainqueur ou victime de nos relations », véritable vade-mecum pour ceux aspirant à transformer leurs liens en leviers d’épanouissement. Et si la clé du succès collectif en RDC se nichait dans cet art subtil de réussir ses relations ? La réponse germe déjà dans le terreau fertile des consciences éveillées ce jour-là.
Article Ecrit par Yvan Ilunga
Source: Actualite.cd