L’agglomération de Katanga, dans le groupement Ihana, territoire de Walikale au Nord-Kivu, a été frappée par une horreur inexplicable dans la nuit du jeudi 26 au vendredi 27 juin 2025. Une décapitation sauvage a été perpétrée par des individus non identifiés sur le pont Osso. Ce meurtre barbare, signature d’une insécurité Nord-Kivu grandissante, a immédiatement jeté une chape de terreur sur la localité.
Selon des sources sécuritaires concordantes, les assassins ont agi avec une brutalité calculée. Après avoir tranché la tête de la victime, ils ont précipité le corps dans les eaux de la rivière Osso. Des traces de sang maculant le pont Osso Katanga témoignent encore ce matin de la violence Ihana déchainée. Le corps sans vie a été repêché dans la matinée du vendredi pour une inhumation en urgence.
Les autorités administratives locales confirment l’atmosphère de panique. Les habitants de Pinga, peu habitués à ce genre d’atrocités, manifestent une peur palpable. Un chef coutumier décrit une population « paralysée par l’effroi », soulignant que cette décapitation Pinga représente une escalade inédite dans les mécanismes criminels régionaux. Comment expliquer cette recrudescence de violence dans des zones jadis préservées ?
Face à ce meurtre Walikale, les services de défense ont immédiatement ouvert une enquête approfondie. Des patrouilles renforcées ont été déployées autour du site du drame. Les investigations visent à retracer les mouvements des assaillants et établir un profil de la victime. Les questions s’accumulent : s’agit-il d’un règlement de comptes, d’un acte terroriste ou du signe d’une déstabilisation organisée ?
Cette insécurité Nord-Kivu prend un visage particulièrement inquiétant à Ihana, région enclavée du Walikale. Les autorités locales redoutent une contagion de la violence si les auteurs ne sont pas rapidement neutralisés. Le pont Osso Katanga, lieu de passage vital pour les populations, est désormais perçu comme un symbole de vulnérabilité. Les habitants réclament des mesures sécuritaires tangibles avant que d’autres vies ne soient fauchées.
Les forces de l’ordre poursuivent leurs recherches avec célérité. Aucune revendication ni piste sérieuse n’a encore filtré. Cette décapitation Pinga rappelle cruellement la fragilité de la paix dans l’est de la RDC. La population attend des réponses et des actions concrètes face à cette barbarie qui souille la terre de Walikale.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: Actualite.cd