Quatre mois après l’incendie dévastateur du 23 mars 2025 qui avait paralysé la distribution d’électricité dans un secteur clé de Kinshasa, la Société nationale d’électricité (SNEL SA) franchit une étape décisive dans la réhabilitation du réseau électrique Kinshasa. Ce lundi 9 juin, la pose officielle de la première des deux cabines prévues sur le site sinistré de Marques 2 marque le véritable redémarrage des travaux SNEL Marques 2, projet vital pour des milliers de foyers et entreprises.
L’opération technique, menée par les équipes spécialisées DDK/DEM/MTV, s’accompagne simultanément de la construction du socle destiné à accueillir la seconde cabine déjà pré-assemblée. Cette double intervention illustre la complexité de la restauration énergétique RDC après un sinistre ayant littéralement calciné l’épine dorsale électrique du quartier. Rappelons que ces cabines électriques Kinshasa constituent des nœuds stratégiques dans la distribution d’énergie, et leur destruction avait créé une saignée économique dans cette zone urbaine dense.
Trois objectifs prioritaires structurent ce chantier d’envergure : la sécurisation pérenne des installations contre de nouveaux risques d’incendie cabine électrique RDC, l’amélioration radicale de la fiabilité du réseau, et la garantie de continuité de service pour les abonnés impactés. « Cette reconstruction ne se limite pas à remplacer l’irremplaçable, mais à bâtir une infrastructure résiliente », souligne un ingénieur de la SNEL sous couvert d’anonymat. Les nouvelles cabines intègrent en effet des systèmes de protection avancés et une redondance des circuits.
L’impact économique des quatre mois de délestage forcé se chiffre en milliards de francs congolais perdus : commerces paralysés, petites entreprises contraintes à recourir à des groupes électrogènes coûteux, et ménages plongés dans des dépenses énergétiques supplémentaires. Combien de projets entrepreneuriaux ont été reportés, combien d’emplois informels évaporés durant cette période ? La restauration énergétique RDC apparaît dès lors comme un préalable indispensable à la relance micro-économique locale.
Ce chantier de Marques 2 revêt une dimension expérimentale cruciale. La SNEL y teste un protocole accéléré de riposte aux catastrophes infrastructurelles, combinant rapidité d’intervention et modernisation technologique. Si ce modèle fait ses preuves, il pourrait être répliqué à l’échelle nationale face aux fréquentes avaries du réseau vieillissant. Les délais annoncés ? Une remise sous tension partielle d’ici fin juillet, et une pleine capacité restaurée avant la fin du troisième trimestre 2025.
La réussite de cette réhabilitation réseau électrique Kinshasa constituera un baromètre de la capacité de la SNEL à transformer ses défis opérationnels en opportunités de modernisation. Dans un pays où seulement 20% de la population a accès à l’électricité, chaque kilowatt-heure perdu représente un frein au développement. La reconstruction des cabines électriques Kinshasa dépasse ainsi la simple réparation technique : elle incarne l’espoir d’une stabilité énergétique enfin tenable pour la capitale congolaise.
Article Ecrit par Amissi G
Source: radiookapi.net