Qui aurait cru qu’un duel entre un défenseur de 24 ans et une pépite du Barça scellerait le destin de la Nations League ? Nuno Mendes, le titan latéral du PSG et de la sélection portugaise, vient d’offrir une masterclass défensive en finale face à l’Espagne. Son étouffement systématique de Lamine Yamal, l’enfant prodige du football ibérique, a été l’arme secrète d’une victoire portugaise historique. Le constat est sans appel : face à la furia roja, Mendes a transformé le terrain en prison dorée pour son adversaire direct.
La finale a tourné à l’obsession tactique. Dès les premières minutes, Mendes a imposé son rythme infernal, coupant chaque appel, anticipant chaque dribble. Yamal, habitué à semer la panique, s’est retrouvé étouffé dans un étau vivant. Cette neutralisation stratégique a privé l’Espagne de son principal catalyseur offensif. Comment résister à un défenseur combinant la puissance physique d’un bulldozer et la lecture de jeu d’un maître d’échecs ?
À l’issue du combat, les statistiques parlaient d’elles-mêmes : 87% de duels gagnés, 12 ballons récupérés, 0 dribble subi. Des chiffres qui lui ont valu le titre de Joueur du Match, consécration ultime pour ce soldat de l’ombre devenu héros national. Le sélectionneur portugais ne cache pas son admiration : « Nuno a été notre rempart impénétrable. Contenir un phénomène comme Yamal relève du génie tactique. »
Mais l’impact de Mendes dépasse les frontières ibériques. De retour au Paris Saint-Germain, le Portugais lance un pavé dans la mare médiatique : son plaidoyer passionné pour Ousmane Dembélé au Ballon d’or 2025. « Avec son rôle décisif en Coupe du Monde des Clubs, Dembélé a toutes les cartes en main. C’est un génie créatif qui mérite la plus haute distinction. » Une déclaration qui fait écho à leurs combinaisons électrisantes en club. Le duo PSG pourrait-il dominer les débats individuels ?
Reste que Mendes himself s’inscrit désormais dans la course aux récompenses. Après avoir muselé Yamal puis Mohamed Salah en Ligue des Champions, sa liste de victimes prestigieuses s’allonge. Les observateurs s’interrogent : un défenseur peut-il vraiment briguer le Ballon d’or ? « Pourquoi pas ? », rétorque un ancien international. « Quand un latéral influence autant le destin collectif, il doit être considéré. Son explosivité et son intelligence tactique redéfinissent le poste. »
La Nations League n’est qu’une étape dans l’ascension vertigineuse du joueur. Au PSG, il forme avec Hakimi la paire de latéraux la plus redoutée d’Europe, machine parfaitement huilée pour la conquête continentale. Et avec le Portugal, il incarne la nouvelle génération dorée, assoiffée de titres. Son entraîneur en club résume : « Nuno a cette rage de vaincre des grands compétiteurs. Chaque match est pour lui un combat personnel. »
Alors que le Ballon d’or 2025 commence à agiter les débats, Mendes construit silencieusement son argumentaire. Chaque performance héroïque, chaque adversaire éteint, chaque trophée soulevé renforce sa légitimité. Dans l’ombre des attaquants starifiés, le gardien des murs portugais écrit sa propre épopée. Une certitude émerge : pour prétendre au graal, il faudra d’abord franchir le rempart Mendes. Le football mondial est prévenu.
Article Ecrit par Miché Mikito
