Plus de sept millions de Congolais protégés contre le choléra depuis 2017 ! C’est le bilan salué ce mercredi par le Président Félix Tshisekedi, soulignant une avancée majeure dans la lutte choléra Afrique. Cette maladie, comparable à un incendie qui ravage les communautés vulnérables, recule enfin grâce à une arme décisive : la vaccination choléra Congo. Mais comment consolider ces progrès face à un ennemi qui ressurgit cycliquement ?
Le chef de l’État s’exprimait lors d’une réunion chefs d’état Afrique organisée en visioconférence par son homologue zambien Hakainde Hichilema, en partenariat avec le Centre africain de contrôle des maladies (CDC Afrique). Cette concertation urgente répondait à un défi persistant : le choléra frappe encore 18 pays africains, avec des pics saisonniers liés aux inondations et aux crises sanitaires. La RDC, malgré ses récents succès, reste l’un des foyers actifs de cette infection hydrique qui tue en quelques heures sans traitement.
Félix Tshisekedi a partagé l’expérience congolaise comme modèle inspirant. « Grâce à des campagnes ciblées dans les zones endémiques comme les provinces de l’Est, nous avons transformé la prévention », a-t-il affirmé. Le vaccin oral, administré en deux doses, agit comme une barrière invisible : il réduit de 80% les risques lors des épidémies. Pourtant, la bataille est loin d’être gagnée. L’accès à l’eau potable demeure critique – saviez-vous que 33% des Congolais n’y ont pas accès régulièrement ?
Le Président Hichilema a lancé un appel ambitieux pour une alliance continentale. Parmi les engagements clés : renforcer la coordination transfrontalière face aux épidémies qui ignorent les frontières, et plaider pour un fonds africain dédié. « La choléra RDC ou en Zambie est notre combat commun », a-t-il insisté. Son plaidoyer souligne un virage stratégique : produire localement 60% des vaccins d’ici 2030 pour briser la dépendance aux donateurs internationaux. Une nécessité vitale quand on sait que seulement 15% des besoins actuels en vaccins sont couverts en Afrique.
Cette réunion historique marque un tournant dans la lutte choléra Afrique. Les solutions passent par trois piliers : la vaccination de masse, l’assainissement des eaux, et la détection rapide. Pour les Congolais, le message du Président Tshisekedi est clair : continuons à appliquer les gestes barrières – se laver les mains, traiter l’eau – tout en soutenant les campagnes de vaccination. Car éradiquer le choléra, c’est possible : cela demande simplement que chaque goutte d’effort compte.
Article Ecrit par Amissi G
Source: radiookapi.net