Le football congolais vient de vivre un coup de théâtre institutionnel ! Dans un mouvement aussi inattendu que crucial, le championnat Illico Cash voit soudainement son horizon s’élargir. Le ministre des Sports, Didier Budimbu, a en effet officialisé une prolongation exceptionnelle de la Ligue 1 RDC jusqu’au 30 juin 2025. Une décision lourde de conséquences, signée en urgence ce 30 mai alors que le rideau devait tomber ce vendredi 31 mai.
Imaginez l’effervescence dans les couloirs de la Linafoot ! Alors que le chronomètre tournait à plein régime, cette dérogation offre une bouffée d’oxygène aux clubs englués dans les play-offs. Mais attention, le temps gagné n’est qu’un répit : la machine administrative doit désormais s’emballer pour remodeler le calendrier Linafoot 2025 avec une précision d’horloger. Comment les clubs retardataires vont-ils combler leur déficit en phase aller ? La question brûle toutes les lèvres du Stade des Martyrs aux terrains de province.
La pression monte d’un cran alors que s’annonce une concertation tripartite explosive. Le comité de normalisation de la FECOFA, la commission de gestion de la Linafoot et les présidents de clubs devront trancher une épineuse question : la phase retour est-elle encore jouable ? Un véritable casse-tête logistique qui révèle les failles d’un championnat pourtant riche en talents. Le football congolais démontre ici sa résilience, mais à quel prix ?
Dans ce marathon administratif, la Coupe du Congo football n’est pas épargnée. Sa 59e édition voit également son calendrier chamboulé, avec une phase finale désormais calée entre le 6 et le 30 juin. Trente-trois formations provinciales, fraîchement tirées au sort le 24 mai dernier, devront accélérer leur préparation. Une course contre la montre qui transforme chaque match en finale anticipée !
Cette prolongation inédite, voulue par Didier Budimbu sports, agit comme un miroir grossissant des défis structurels du ballon rond congolais. Entre retards accumulés et calendriers surchargés, l’improvisation semble devenir la règle. Pourtant, derrière l’urgence se cache une lueur d’espoir : sauver coûte que coûte l’intégrité de la saison. Les supporters retiendront leur souffle jusqu’au coup de sifflet final, tandis que les clubs devront puiser dans leurs dernières réserves physiques et tactiques. Le championnat congolais survivra-t-il à ce sprint ultime ? Réponse fin juin !
Article Ecrit par Miché Mikito
Source: radiookapi.net