Quelle démonstration de force ! Le Paris Saint-Germain a inscrit son nom au panthéon du football européen d’une manière aussi retentissante qu’inédite : un 5-0 cinglant infligé à l’Inter Milan en finale de la Ligue des Champions. Samedi soir à l’Allianz Arena de Munich, les Parisiens ont offert au monde une leçon de maîtrise totale, transformant ce qui devait être un duel d’équilibre en un véritable festival offensif.
Dès le coup d’envoi, le PSG a imposé un tempo infernal. La pression constante a porté ses fruits à la 12e minute : profitant d’un cafouillage défensif de Federico Dimarco, Désiré Doué a servi sur un plateau Achraf Hakimi. Le latéral droit, ancien de la Nerazzurri, a fusillé Yann Sommer avant d’observer une célébration sobre, marque de respect envers son passé milanais. Mais ce n’était qu’un avant-goût du déluge à venir.
Huit minutes plus tard, Doué, véritable architecte de ce triomphe, entrait lui-même dans la lumière. Surgissant comme un éclair sur une nouvelle erreur de Dimarco, sa frappe lourde de conséquences, légèrement déviée, a laissé Sommer impuissant. 2-0, et déjà, le doute s’installait dans le camp italien. À quel point cette génération dorée du PSG allait-elle réécrire l’histoire ?
La réponse est venue avec la fulgurance d’un ouragan. À 61 minutes, Doué, intenable, a conclu une action d’anthologie initiée par Ousmane Dembélé et Vitinha. Une combinaison rapide comme l’éclair, une finition implacable : 3-0. Ce doublé a fait de lui le troisième plus jeune buteur en finale de C1 et le plus jeune à marquer et offrir une passe décisive dans ce cadre sacré. Un prodige en devenir qui a offert un récital.
Mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Khvicha Kvaratskhelia a enfoncé le clou d’une frappe savamment placée, démontrant une maîtrise technique à couper le souffle. Puis, pour sceller cette soirée de légende, Senny Mayulu, la pépite de 19 ans, a conclu le bal parisien. Son but, le cinquième, a officialisé la plus large victoire jamais enregistrée en finale de Ligue des Champions. Une marque indélébile dans les annales du football européen.
Face à ce blitzkrieg parisien, l’Inter Milan est apparue désemparée, incapable de répondre à l’intensité et à la créativité déployées par Luis Enrique. Le technicien espagnol a orchestré une symphonie collective quasi-parfaite, transformant chaque transition en menace mortelle. Les Italiens, pourtant réputés solides, ont été balayés par une vague bleue et rouge d’une puissance inouïe.
Cette victoire historique sonne comme l’aboutissement d’un projet ambitieux pour le PSG. Après des années d’attente et de frustration, le club de la capitale française rejoint enfin le cercle très fermé des vainqueurs de la Ligue des Champions. Avec une armada de jeunes talents comme Doué et Mayulu, guidés par l’expérience de Luis Enrique, l’avenir s’annonce radieux. Cette génération dorée a-t-elle lancé une nouvelle dynastie sur le continent ? La réponse se construira match après match, mais une chose est certaine : ce 5-0 retentissant à Munich résonnera comme un coup de tonnerre dans l’histoire du football européen pour les décennies à venir. Le PSG n’est plus un prétendant : il est roi.
Article Ecrit par Miché Mikito