La prison militaire de Ndolo à Kinshasa fait face à une flambée inquiétante de Mpox, avec 30 cas confirmés durant la semaine 20 de 2025. Ce chiffre alarmant, révélé par le Dr Adelard Lofungola, Incident Manager Adjoint MPOX en RDC, souligne les défis de la santé carcérale rdc face aux épidémies. Comment cette variole du singe se propage-t-elle si rapidement dans un milieu confiné ?
Selon le Dr Lofungola, deux voies de contamination expliquent cette épidémie mpox ndolo : le contact direct avec une personne infectée et la transmission indirecte via des objets contaminés. Imaginez un mouchoir utilisé par un malade : tel un passeport invisible pour le virus, il peut infecter quiconque le touche. En milieu carcéral, où les espaces sont restreints, ces risques sont décuplés. Le spécialiste écarte toutefois la transmission sexuelle ici, les détenus étant séparés par genre.
Face à cette urgence, des dispositifs sanitaires ont été déployés. Des tentes d’isolement sont installées pour séparer les cas suspects et confirmés, une mesure éprouvée lors de précédentes flambées dans les prisons de Kisangani ou Gemena. Mais la stratégie phare reste la vaccination prisonniers kinshasa. « Nous envisageons une vaccination géographique, ciblant tous les détenus et personnels pour briser la chaîne de transmission », affirme le Dr Lofungola. Une approche cruciale quand on sait que le taux de positivité national atteint 37,91%.
Cette variole singe prison kinshasa s’inscrit dans un contexte national préoccupant. La semaine 20 a enregistré 527 nouveaux cas suspects et 182 confirmés de Mpox en RDC, dont 9 décès. Kinshasa apparaît comme un épicentre, avec des foyers actifs à Kinkole (20 cas), Cinquantenaire (13 cas), Vijana (10 cas), et Kokolo (8 suspects). Ces chiffres rappellent que les cas mpox rd congo exigent une vigilance accrue, surtout en milieux clos.
Que retenir pour se protéger ? En prison comme en communauté, éviter le contact avec les lésions cutanées ou les objets personnels des malades est primordial. Les autorités sanitaires insistent sur l’hygiène des mains – un geste simple mais bouclier efficace. Pour les populations à risque, dont les détenus, la vaccination offre une protection collective. Si des démangeaisons intenses, de la fièvre ou des éruptions apparaissent, consultez immédiatement. Cette épidémie, bien que maîtrisable, exige une réponse coordonnée pour éviter qu’un foyer local ne devienne une crise nationale.
Article Ecrit par Amissi G
Source: Actualite.cd