La Jeunesse Sportive de Kinshasa (JSK) a essuyé une lourde défaite face au Zamalek égyptien (13-33) ce jeudi 15 mai au Caire, dans le cadre de la 41ème Coupe d’Afrique des clubs champions de handball. Un choc qui laisse un goût amer aux supporters congolais, alors que les coéquipiers de Fiston Mokili tentaient de se relancer après leur revers initial contre le Widad Smara marocain.
Dès la première mi-temps, le ton était donné : mur défensif impénétrable, contre-attaques foudroyantes… Les Égyptiens, candidats sérieux au titre, ont transformé le match en démonstration. Malgré l’énergie déployée par les Congolais – qui ont pourtant montré des éclairs de technicité –, le score s’est rapidement envolé (08-16 à la pause). Une supériorité tactique écrasante, un réalisme implacable : le Zamalek a rappelé pourquoi il compte parmi les géants du handball africain.
Comment expliquer cet écart si marqué ? Les joueurs de la JSK, pourtant rompus aux joutes continentales, ont paru désarmés face à la rigueur tactique de leur adversaire. Les ailiers kinois, habituellement si vifs, ont été étouffés par une défense en marquage individuel féroce. Pire : les erreurs en contre ont offert des buts cadeaux aux Égyptiens. « On a manqué de lucidité dans les moments clés », aurait pu résumer un joueur congolais sous le choc.
À l’heure du bilan, cette deuxième défaite consécutive complique sérieusement les espoirs de qualification de la JSK. Le groupe A devient un piège redoutable, avec le Zamalek en patron et le Widad Smara en outsider. Reste-t-il une issue pour les Congolais ? Tout dépendra de leur capacité à se ressaisir lors des prochaines rencontres. La marge d’erreur est désormais nulle.
Cette contre-performance interroge sur la préparation des clubs de handball en RDC. Si la JSK incarne depuis des années la référence nationale, son manque de profondeur tactique face aux grands d’Afrique soulève des questions. Faut-il revoir les méthodes d’entraînement ? Renforcer les compétitions locales ? Une chose est sûre : le handball congolais devra puiser dans cette épreuve pour se réinventer.
Prochain arrêt : une confrontation cruciale contre [nom de l’adversaire]. Pour Fiston Mokili et ses partenaires, il s’agira de rendre une copie radicalement différente. L’honneur congolais ne se négocie pas. Et comme le dit si bien un proverbe kinois : « Après la pluie vient le soleil ». Affaire à suivre.
Article Ecrit par Miché Mikito
Source: Actualite.cd