Dans un Parc des Princes électrique, le PSG a écrit une nouvelle page de son histoire en se qualifiant pour la finale de la Ligue des champions. Face à un Arsenal déterminé, les Parisiens ont livré un combat digne des plus grandes épopées sportives. Deux buts, des retournements, et une tension palpable : le scénario avait tout du thriller hollywoodien. Mais au final, c’est bien le sang-froid parisien qui a primé.
Dès les premières minutes, les Gunners ont soufflé le chaud et le froid. Rice, Odegaard, Saka… Les Londoniens ont bombardé la cage de Donnarumma, véritable rempart transalpin. Trois arrêts clés dans le quart d’heure inaugural ! Le portier italien, héroïque, a tenu son équipe à flot quand le navire parisien menaçait de sombrer. Qui aurait cru que le PSG, si souvent critiqué pour ses échecs passés, pourrait ainsi se transcender ?
Le réveil parisien s’est opéré grâce à Fabian Ruiz. Sur un coup franc mal dégagé, l’Espagnol a crucifié Raya d’une demi-volée assassine (27e). Le stade entier a tremblé. Barcola aurait pu enfoncer le clou peu après, mais c’est finalement Hakimi, sur une offre en or de Dembélé entré en jeu, qui a semblé sceller le destin (73e). Le Marocain, à l’instar d’un guerrier impavide, a transformé le moindre espace en opportunité mortelle.
Pourtant, Arsenal n’a jamais lâché. Saka, véritable épine dans le pied de Marquinhos, a redonné espoir aux siens d’un finish impeccable (76e). Le suspense renaissait, mais Donnarumma veillait toujours au grain. Le PSG des années précédentes aurait peut-être craqué. Pas cette génération forgée par Luis Enrique. Dembélé, bien que diminué, a distillé la peur dans les veines anglaises jusqu’au coup de sifflet final.
Cette victoire porte en elle une symbolique forte. Cinq ans après la désillusion lisboète, Paris retourne en finale de C1. L’adversaire ? L’Inter Milan, tombeur du Barça. Le lieu ? Munich, théâtre du triomphe marseillais en 1993. Le destin a parfois un sens de l’humour… Et si cette fois, c’était au tour du football français de briller à nouveau ?
Reste que le parcours du PSG force l’admiration. Éliminer Arsenal, l’une des meilleures équipes d’Europe, en dominant les deux manches : le message est clair. Luis Enrique a insufflé à son groupe une résilience rare. Marquinhos, leader d’une défense malmenée mais solidaire ; Vitinha, maestro infatigable ; Dembélé, joker de luxe… Chaque pièce du puzzle a joué son rôle.
Maintenant, l’ultime défi se profile. Face à l’Inter, le PSG devra conjurer les démons du passé. Mais ce mercredi soir, une certitude s’impose : Paris n’a plus peur. La preuve ? Ces supporters congolais, comme des millions de fans à travers le continent africain, peuvent à nouveau rêver. Et si la folie européenne gagnait enfin la capitale française ? Réponse le 31 mai.
Article Ecrit par Miché Mikito
Source: mediacongo.net