Le stade de Kamalondo s’apprête à vibrer ce 7 mai 2025. Dans un choc à haut voltage, le CS Don Bosco affrontera les Aigles du Congo, une rencontre qui promet déjà des étincelles. Les Salésiens, portés par quatre victoires consécutives, défient les Lushois, invaincus depuis deux matches. Un duel entre deux dynamiques, deux ambitions, et surtout deux philosophies. Mais pour Pamphile Mihayo, l’entraîneur des Samouraïs, l’enjeu dépasse les statistiques : il s’agit d’écrire un nouveau chapitre de leur saison.
« Nous devons négocier match par match », martèle Mihayo, le stratège derrière l’ascension fulgurante de Don Bosco. Son objectif ? Décrocher une place africaine. Un rêve qui se construit pas à pas, mais dont l’urgence transpire dans chaque déclaration. « C’est vers les dernières journées que nous évaluerons nos chances », précise-t-il, mélangeant prudence et ambition. Une approche calculée pour une équipe souvent comparée à une lame de fond : discrète, mais dévastatrice.
Face aux Aigles du Congo, Mihayo refuse pourtant de céder à la psychose. « Ils ne sont pas venus pour donner des points gratuitement », lance-t-il, saluant une formation « motivée » et « bien préparée ». Un respect affiché, mais qui cache mal l’appétit des Samouraïs. Car derrière les mots diplomatiques se profile une réalité : Don Bosco veut consolider sa place dans le top 4. Et chaque victoire compte.
La question brûlante ? Peuvent-ils résister à la pression des matches décisifs ? « Nous corrigeons nos erreurs et gardons ce qui fonctionne », répond Mihayo, insistant sur l’évolution constante de ses « poulains ». Une jeunesse audacieuse, dopée à l’abnégation, qui a fait de Don Bosco l’une des surprises de cette saison.
Autre sujet brûlant : la rivalité historique avec le TP Mazembe. Certains y voient une occasion de revanche indirecte, mais Mihayo balaie l’idée d’un revers de la main. « Nous n’allons venger personne », tonne-t-il. Pour lui, ce match est une fin en soi, pas un règlement de comptes. Une position claire qui libère ses joueurs de tout poids psychologique. « Travaillons pour gagner, point final », résume-t-il, en mode chef de guerre focalisé sur son champ de bataille.
Et justement, à Kamalondo, le terrain parlera. Les Aigles, perchés sur leurs deux succès récents, entendent briser l’invincibilité des Salésiens. Face à eux, une défense organisée comme une forteresse et un milieu créatif mené par des éléments en état de grâce. Qui l’emportera entre la griffe des Samouraïs et l’envergure des Aigles ? Les tacticiens ont déjà leurs hypothèses, mais le football reste un sport de surprises.
Une chose est sûre : ce match pourrait redistribuer les cartes dans la course aux places continentales. Avec seulement quelques points d’écart au classement, chaque décision d’arbitre, chaque contre-attaque éclair prend des airs de coup de théâtre. Les supporters en redemandent déjà, conscients que ce duel est bien plus qu’un simple match de Ligue 1.
En coulisses, Mihayo peaufine ses plans. Son mantra ? « Faire la différence grâce à l’intelligence collective. » Pas de place pour l’improvisation : chaque passe, chaque appel de balle est répété, analysé, optimisé. Une rigueur qui contraste avec le style parfois flamboyant de ses joueurs. Mais c’est peut-être cette alchimie entre discipline et créativité qui fait la force des Samouraïs.
Reste à savoir si les Aigles, réputés pour leur jeu aérien et leur pressing haut, parviendront à déstabiliser cette mécanique bien huilée. Leur entraîneur a gardé le silence, mais ses choix tactiques lors des derniers matches trahissent une volonté de dominer le milieu. Un choc de styles en perspective, où chaque minute comptera double.
Alors que le compte à rebours est lancé, une seule certitude émerge : ce 7 mai 2025 marquera un tournant. Pour Don Bosco, c’est l’occasion de prouver qu’ils ne sont pas là pour faire de la figuration. Pour les Aigles, de rappeler qu’ils planent toujours au-dessus du reste. Et pour les fans ? Un spectacle garanti, entre passes décisives, tacles appuyés et perhaps… une tête dans les étoiles.
Article Ecrit par Miché Mikito
Source: footrdc.com
