Kinshasa, la capitale vibrante de la RDC, connaît une nouvelle ère de réglementation routière marquée par une décision audacieuse du général Blaise Kilimbalimba, commissaire provincial de la police. Ce dimanche 10 novembre 2024, Kilimbalimba a tranché dans le vif, interdisant à la police de circulation routière d’arrêter les conducteurs sur plusieurs des artères principales de la ville. Une mesure qui soulage déjà des milliers de conducteurs fatigués par des années de tracasseries.
Les artères concernées par cette directive incluent l’avenue de la Libération, le boulevard du 30 juin, ainsi que plusieurs autres routes majeures telles que l’avenue Reine de la Paix. Ces changements visent à enrayer les abus policiers, souvent déguisés sous prétexte du ‘porta tout’ ou ‘KiKalungu’, une pratique qui voit les véhicules des particuliers transportés à la fourrière pour des raisons souvent jugées arbitraires. Dorénavant, seuls les véhicules en panne pourront être ainsi déplacés.
Alors que Kinshasa fait face aux conséquences des averses du week-end avec un retour préoccupant des nids-de-poule, le rôle de la police devient plus crucial que jamais pour assurer non seulement l’ordre, mais aussi la sécurité sur les routes cabossées de la capitale. Le général Kilimbalimba en appelle à la patience et au respect des règles de conduite, assurant que les travaux de réhabilitation requis seront bientôt entrepris.
En renforçant la discipline sans arme ni menace, la police de Kinshasa cherche à se racheter une crédibilité aux yeux des citoyens, illustrant une tendance plus large à travers la RDC où les autorités s’efforcent de reconstruire la confiance entre forces de l’ordre et populations. Cette décision marque-t-elle une nouvelle page dans les relations entre la police et les usagers de la route ? Seul le temps le dira, mais pour l’instant, les Congolais espèrent que ce changement prometteur apportera calme et justice dans la circulation routière déjà chaotique de Kinshasa.
Source: mediacongo.net
