Dans la trépidante ville de Kinshasa, un événement d’importance silencieuse mais significative vient de se dérouler. Trois jours durant, les bourgmestres, conseillers communaux, et d’autres acteurs influents de la municipalité se sont réunis pour un atelier de formation focalisé sur l’élaboration d’un plan de développement local et d’un budget participatif. Une initiative orchestrée par l’Église anglicane, qui illustre une fois de plus l’engagement des confessionnels dans l’essor communal en République Démocratique du Congo.
Cet atelier constitue une avancée notable vers une meilleure gouvernance participative, avec l’objectif ambitieux de dynamiser le dialogue entre l’administration et la société civile. Le but ? Impliquer toute la communauté — législateurs, exécutifs et associations civiques — dans la gestion des affaires locales.
Mambo Mawa Lebon, le représentant de l’Église anglicane, s’est exprimé avec conviction sur l’importance d’une coopération collective : “Le développement d’une entité est l’affaire de tous”. Un message fort qui trouve écho chez Rebecca Kabeya, animatrice du projet, qui insiste sur la nécessité de produire un plan de développement local adapté et un budget participatif spécifique à chaque commune. Elle souligne la coopération renforcée entre les exécutifs communaux et les organes délibérants, une collaboration jugée cruciale pour la transformation de Kinshasa.
Les mots de Sandras Moswalo Limetebi, bourgmestre adjointe de la commune de Kasa-Vubu, résonnent également comme un engagement ferme : “À nous autorités, il nous est demandé de toujours faire participer la société civile à l’élaboration d’un plan local de développement”.
Cet événement, bien que discret, reflète une évolution des mentalités et des pratiques vers plus d’inclusion. La décentralisation financière et le suivi des politiques publiques, également abordés lors de ces journées, visent à consolider le tissu social et économique de la capitale congolaise.
Alors que Kinshasa poursuit son chemin vers un développement équitable, la participation citoyenne apparaît désormais comme une clé incontournable de son avenir, invitant chaque citoyen à prendre sa place dans la transformation de sa commune.
Source: radiookapi.net
