Dans une annonce frappante, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a révélé, aux premières lueurs du samedi 6 janvier 2024, l’invalidation de 82 candidats – députés nationaux et provinciaux – pour fraude électorale. Cette action drastique survient après une série de méfaits électoraux, notamment le recours à la détention illégale de dispositifs de vote électronique et l’intimidation des électeurs, voire des agents de la CENI, dans le but de manipuler les résultats de vote.
Au nombre des candidats réprimandés par le décision de Denis Kadima Kazadi, chef de la CENI, figurent des personnalités de premier plan dont le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, son ministre Charles Mbutamuntu, un ancien ministre Willy Bakonga et d’autres tels que Evariste Boshab, Tryphon Kinkiey Mulumba, Colette Tshomba, Nsingi Pululu, Jeannot Binanu, Antoinette Kipulu, Didier Mazenga, Sam Bokolombe, pour n’en citer que quelques-uns.
Cette décision a suscité un débat parmi les observateurs, certains d’entre eux ayant déjà attiré l’attention sur les irrégularités qui ont émaillé ces élections. À leur avis, les 82 invalidations ne représentent qu’une goutte dans l’océan comparativement aux cas de fraude signalés dans tout le pays. Ils appellent donc la CENI à approfondir son investigation afin de punir tous les coupables pour assurer la crédibilité du processus électoral.
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