C’est dans l’élan d’un grand rassemblement à Kinshasa que le Président de la République, Félix Tshisekedi, a inauguré son parcours électoral national ce lundi 20 novembre. En tête de liste de l’Union sacrée de la Nation, il a choisi le Kongo-Central comme première escale de son périple. De Moanda à Boma, une foule massive a réservé un accueil enthousiaste à Félix Tshisekedi.
Dans la ville de Boma, le candidat numéroté 20 a réaffirmé sa volonté de renouveler le lustre du système éducatif national et de faire bénéficier l’enseignement secondaire de la gratuité. “Si vous m’octroyez un second mandat, je m’engage à étendre la gratuité de l’enseignement au niveau secondaire”, a affirmé Tshisekedi, soulignant que son père lui a légué le combat pour le bien-être de la population.
Dans son dernier exposé sur l’état de la nation, Félix-Antoine Tshisekedi a dressé un panorama brillant de la mise en application de la gratuité de l’enseignement de base. Il a déclaré que la promotion d’une bonne gouvernance dans le secteur éducatif doit instaurer un système éducatif fondamental respectueux des valeurs sociétales, garantissant l’accès à des infrastructures scolaires décentes et à un enseignement de base sûr.
L’État congolais, selon lui, doit veiller à ce que sa jeunesse ait accès à l’éducation, à l’enseignement et aux nouvelles technologies de l’information et de la communication de haute qualité. Cela nécessite une action considérable et crucialement importante. C’est pourquoi la gratuité de l’enseignement primaire au début de son mandat a été une de ses policies éminentes, mise en œuvre depuis septembre 2019.
Selon ses propos, cet investissement conséquent dans le capital humain national afflue à plus d’un milliard de dollars américains par an. En conséquence, pour soutenir cette politique publique, le gouvernement a augmenté le budget alloué à l’éducation de 9,1% de 2021 à 2022 et de 23,9% de 2022 à 2023.
“L’application effective de cette importante réforme a allégé les charges fécales qui pesaient sur les ménages par la suppression de tous les frais de scolarité au niveau primaire”, a clarifié le Chef de l’État. Les frais tels que la minerval, les frais de bulletins scolaires, ou encore ceux de l’examen national de fin d’études primaires, sont désormais pris en charge par l’État à la fois pour les établissements publics et privés agréés.
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