Qui aurait parié sur ce scénario digne d’un thriller hollywoodien ? Alors qu’Urawa Reds résistait héroïquement depuis près de 90 minutes, Valentin Carboni a surgi tel un ange exterminateur dans le temps additionnel pour crucifier les Japonais d’une frappe fulgurante ! Cette victoire 2-1 de l’Inter Milan en Coupe du Monde des Clubs restera gravée dans les annales comme un chef-d’œuvre de suspense et de caractère.
Dès les premières minutes, les Nerazzurri ont imposé leur loi. Un rouleau compresseur milanais ! Lautaro Martinez, vorace comme à son habitude, a transformé la surface japonaise en véritable champ de bataille. Les défenseurs d’Urawa, submergés par les vagues d’assaut, pliaient mais ne rompaient pas. Comment expliquer alors ce retournement ? Sur un contre-éclair, Ryoma Watanabe a puni la moindre faille milanaise. Une douche froide pour Simone Inzaghi !
Le stade retient son souffle lorsque Martinez frappe la barre d’une tête puissante. L’Argentin grince des dents, l’Inter Milan cherche désespérément la faille dans la muraille nippone. Les Samouraïs rouges, organisés comme une armée de samouraïs, transforment leur surface en zone interdite. Chaque centimètre se dispute au corps à corps, chaque ballon devient un trophée de guerre. À la pause, l’équation est simple mais terriblement complexe : comment percer cette forteresse vivante ?
La seconde période tourne à l’obsession milanaise. L’entrée en scène de Henrikh Mkhitaryan et Valentin Carboni injecte du venin dans l’attaque. Les passes s’accélèrent, les centres fusent, mais Urawa résiste avec l’énergie du désespoir. Chaque parade du gardien japonais est un coup de poignard pour les tifosi. Le temps file, la tension monte d’un cran. Et soudain, l’étincelle ! À la 78e, Lautaro Martinez se mue en démineur solitaire, dribble trois adversaires d’une feinte diabolique et égalise d’un missile en pleine lucarne. Explosion dans les tribunes !
Mais le meilleur était à venir. Alors qu’Urawa croyait avoir sauvé l’essentiel, dans l’ultime souffle du match, Valentin Carboni écrit sa légende. Sur une action collective ciselée comme un katana, le jeune Argentin surgit dans la mêlée pour pousser le cuir au fond des filets. Le stade tremble, les joueurs japonais s’écroulent comme des soldats fauchés au champ d’honneur. Quel coup de théâtre ! Cette victoire volée à la dernière seconde propulse l’Inter Milan en tête du Groupe E.
Quelles leçons retenir de ce choc épique ? D’abord, la résilience folle des hommes de Cristian Chivu, capables de renverser un match perdu. Ensuite, l’émergence fracassante de Valentin Carboni, nouveau visage de la pépite milanaise. Enfin, le courage inouï d’Urawa Reds, qui méritait mieux que cette cruelle désillusion. Pour les Japonais, l’élimination guette désormais. Pour l’Inter, le prochain choc contre River Plate s’annonce comme un test de prétendant au titre.
Ce match résume toute la magie de la Coupe du Monde des Clubs : du drame, de la technique, et des héros improbables. Carboni et Martinez ont offert à Milan une nuit de légende, mais gare à la gueule de bois face aux Argentins. Une question demeure : cette victoire volée sera-t-elle le déclic de leur conquête mondiale ?
Article Ecrit par Miché Mikito
