Qui pouvait douter que ce chili aurait un goût de victoire écrasante pour l’Argentine ? Dans l’enfer des qualifications Coupe du Monde 2026, La Albiceleste a asséné un coup de massue au Chili. Dès la 16e minute, Julian Alvarez transformait une passe de Thiago Almada en or massif. 1-0 ! Un score qui ne quittera plus l’affichage, malgré le déluge d’assauts chiliens en fin de rencontre.
Imaginez la scène : un stade chilien électrique, une équipe locale dos au mur, et cette frappe chirurgicale d’Alvarez. Le gardien argentin Emiliano Martinez, lui, est devenu un rempart insubmersible. Deux arrêts monumentaux ont sauvé les trois points précieux. Le football sud-américain montre ici sa cruauté : une minute d’inattention et c’est l’abîme.
Quelle démonstration tactique de l’Argentine ! Le premier acte fut un modèle de domination contrôlée. Alvarez, ce serial buteur, a prouvé pourquoi il est la nouvelle arme fatale de la sélection. Et lorsque Lionel Messi fit son entrée à l’heure de jeu, ce fut comme un couperet pour les espoirs chiliens. Le maestro n’eut pas à sortir sa baguette magique, sa simple présence glaça les initiatives adverses.
Regardons les chiffres, implacables : 34 points pour l’Argentine après 15 matches, soit 10 longueurs d’avance sur l’Équateur. Le Chili, lui, cale à la dernière place avec un maigre butin de 10 points. Cinq points derrière le Venezuela, barragiste provisoire ! Comment une équipe auréolée de deux Copa América peut-elle sombrer aussi bas ?
Cette rencontre Chili Argentine symbolise deux destins qui divergent. D’un côté, une Albiceleste qui trace sa route vers le Mondial 2026 avec la régularité d’un métronome. De l’autre, une Roja en plein naufrage, incapable de transformer sa possession en réalisations concrètes. Les occasions chiliennes ? Autant de mirages dans le désert de l’efficacité.
Julian Alvarez, héros discret mais décisif, incarne cette différence abyssale. Tandis que le Chili multipliait les gestes techniques stériles, le joueur de Manchester City a su être brutalement efficace. Une leçon de football sud-américain dans ce qu’il a de plus impitoyable : seul le résultat compte.
Où va le Chili désormais ? La route vers 2026 s’assombrit dangereusement. Chaque match devient une finale, chaque point perdu un couteau planté dans les espoirs de toute une nation. L’Argentine, elle, peut presque sentir l’air du Mondial. Avec Messi en sentinelle et Alvarez en pointe, qui oserait parier contre leur qualification ?
Cette victoire ne se mesure pas qu’à l’aune des trois points. C’est un signal fort envoyé à toute la CONMEBOL : l’Argentine reste la bête noire du continent. Le Chili, au contraire, doit retrouver son âme guerrière avant qu’il ne soit trop tard. La course à la Coupe du Monde 2026 vient de connaître son tournant le plus brutal.
Article Ecrit par Miché Mikito
