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Jeudi 20 avril, la localité de Vuyinga, située dans le territoire de lubero, dans le Nord-Kivu, a été le théâtre d’une journée de terreur. La veille, des affrontements sanglants ont opposé des miliciens appartenant à l’Union des Patriotes pour la Libération du Congo (UPLC) et à un autre groupe armé, non encore identifié.
Selon l’administrateur du territoire de Lubero, le Colonel Alain Kiwewa, ces heurts ont fait 2 morts du côté des miliciens de l’UPLC. L’autre groupe armé ayant pris le dessus, lui et ses hommes se sont finalement offert les possessions dans la localité située entre les groupements de Luongo et Bulengya.
Cette occupation a provoqué chez les habitants un sentiment de terreur, ceux-ci quittant leur village et se retranchant dans des endroits sûrs. Les sources locales indiquent qu’ils craignent une reprise des affrontements entre les deux factions. En revanche, des miliciens de l’UPLC se seraient déplacés jusqu’au village de Mukondo-Katanga, à environ 10 kilomètres à l’ouest de Vuyinga.
Cette escalade des tensions inquiète considérablement les acteurs de la société civile. Ils demandent une intervention urgente des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) dans la région afin de protéger la population et réaffirmer l’autorité de l’Etat.
L’administrateur du territoire de Lubero a quant à lui appelé à la retenue de la population de la région, et a assuré qu’il mettrait en œuvre une planification appropriée des opérations militaires dans la zone.
