L’horreur continue d’ébranler le Nord-Kivu, ce coin reculé de la République Démocratique du Congo (RDC). La paix demeure un rêve toujours lointain pour le peuple de Kitshanga suite à une tragédie qui a récemment secoué leur localité. Le bilan macabre de l’attaque perpétrée par les forces des Alliés démocratiques (ADF) le dimanche 12 novembre, a, jeudi 16 novembre, grimpé de 29 à 42 morts. C’est ce qui ressort des informations collectées auprès de sources proches de la société civile de la chefferie de Watalinga, dans le territoire de Beni.
Le visage de la mort continue de se dessiner lentement, avec la découverte de toujours plus de corps identifiés parmi ceux des défunts. Malgré cela, ces chiffres n’ont pas encore été officialisés par les autorités sécuritaires.
Dans un contexte caractérisé par une peur omniprésente et des cœurs lourds, les activités sont restées en suspens. Effectivement pour le deuxième jour consécutif, la vie à Watalinga et dans les zones environnantes est demeurée au point mort. Le silence de la mort règne tandis que la peur de nouvelles attaques s’installe.
Soucieuse d’honorer la mémoire des disparus, la société civile locale a fait appel à la solidarité de tous lors de ces temps troublés, en appelant à trois journées de deuil. Alors que le chagrin et la colère semblent se fondre en un seul sentiment parmi les citoyens, la lutte pour la justice pour les victimes de cette rencontres mortelle avec les forces ADF est devenue un combat que la communauté est déterminée à mener.
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